Dernières nouvelles de la Thaïlande

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Pas besoin de directives pour me confiner, ce jeudi matin 9 avril l'indice de la qualité de l'air à Chiang RaÏ est remonté à plus de 300, exactement 344, c'est à dire la zone "dangereux". Vers 11h, c'est descendu à 238 qualifié de "très mauvais". Donc, ça s'améliore ! A titre indicatif, Bangkok se trouve dans la zone "moyen", entre 50 et 100, exactement comme à Paris en ce moment, et dans le sud, au bord de la mer, l'air est "bon" à "moyen". Actuellement, le nord de la Thaïlande est l'endroit le plus chaud et le plus pollué.

Voir 99% de motards roulaient avec un masque ne cesse de m'étonner. En temps normal, c'est plutôt rare. Comme je ne vois comment peut se propager le covid 19 en roulant à moto, je me demande, c'est juste une hypothèse, si les thaïlandais, en fin de compte, ont enfin pris conscience de la dangerosité de cette pollution due aux brûlis de la Birmanie et du Laos, sans doute aussi de la Chine.

A côté de l'Overbrook Hospital, il y a un café-pâtisserie. La plupart des clients achètent pour emporter, le "take away". Pourtant, on peut consommer assis et, vu que très rares sont les gens qui le font, la règle de "distanciation" physique se trouve appliquée de facto. Jusqu'à présent, j'ai toujours réussi à boire et à manger sur place, il suffit pour cela savoir où aller. Hier, après avoir bu un cappuccino et déguster un cookie, je suis sortis (il n'y a pas de devanture, c'est ouvert sur la rue) prendre ma moto. J'ai remarqué un pick-up de la police de la route - des flics coiffés d'une casquette. L'un d'eux est apparu avec un objet jaune à la main, un truc bizarre qu'il tenait par les cordes (je ne voyais pas  trop que c'était sur le coup), il a commencé à traverser la rue en se dirigeant vers une berline noire garée sur des lignes blanches. Tout à coup, une autre personne s'est mise à traverser : c'était une jeune femme en jean, vêtue d'un léger chemisier blanc, chaussée d'escarpins vernis luisant sous le soleil, et arborant une paire de lunettes de soleil très chic. Elle est passée sous le nez du flic qui n'était pas encore à la moitié de la rue, elle est entrée précipitamment dans la berline et elle a démarré sans demander son reste. C'est là que j'ai compris, réalisé, que le flic tenait un sabot d'envers non pas par une corde mais par des chaines, avec ce boitier jaune qui pendouillait, inutile. En tout cas, le flic a regardé la nana s'éloigner d'un air furieux.

Et c'est tout.

C'est tout? Mais oui ! J'aurais imaginé qu'il l'interpelle, lui demande ses papiers, lui colle une contravention, même pas, rien, juste un regard courroucé. Je n'en suis toujours pas revenu ! Bien entendu, il y a une réflexion que l'on ne peut s'empêcher d'avoir : en France, cela ne se serait pas passé comme ça ! Sans doute... mais, je sais cela n'a rien à voir... apparemment, en France on accepte beaucoup de privations de liberté par la force des choses. Sous l'emprise émotionnelle du covid-19, est-ce nous arrivons à réaliser que nous sommes obligés de fournir un papier en bonne et du forme pour mettre un pied dehors? C'est tout de même fascinant avec quelle facilité l'état est arrivé rapidement à imposer ces contraintes. Oui, oui, c'est pour notre bien et aussi, il ne faudra jamais l'oublier, pour pallier l'impéritie de l'état. Nous l'avons compris. Mais j'entends des commentaires qui rappellent que des ordonnances extraordinaires prises pendant l'état d'urgence, suite aux attentats, qui devaient être provisoires, sont entrées dans la normalité constitutionnelle ! Bref, j'enrage en écrivant ces lignes, nous finissons par accepter par principe de précaution, pour notre santé, pour notre sécurité, de plus en plus l'inacceptable, en somme nous sommes condamnés à devenir juste des citoyens dont le principal devoir sera... de consommer et de partir en vacances. Quant à la politique, citoyennes, citoyens, vous qui irez voter la fleur au fusil, oyez oyez...

La politique fut d'abord l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde.
A une époque suivante, on y adjoignit l'art de contraindre les gens à décider sur ce qu'ils n'entendent pas.
Ce deuxième principe se combine avec le premier.
Paul Valéry

Ce matin, j'imaginais tous mes compatriotes applaudissant chaque soir le personnel hospitalier. Alors je me suis posé cette question : toi, si tu étais à Paris, applaudirais-tu? Et c'est là que je me suis vu spectateur dans une arène de la Rome antique, applaudissant les gladiateurs qui se battent contre la mort... non, je n'irais pas applaudir...

Ah les braves gens, doit se dire le président Macron en écrasant une larme de soulagement, un soulagement fugace, toujours bon à prendre....


21h15. L'indice de la qualité de l'air est tombé à 187, c'est "mauvais". On annonce des orages après 1h... bon, j'espère que cette fois-ci la météo ne s'est pas trompée !


Un article très intéressant, juste pour comparer les stratégies. La Thaïlande n'est plus pour l'instant le pays du sourire, mais celui du gel hydroalcoolique !


https://lepetitjournal.com/bangkok/covid-19-pourquoi-la-thailande-deplore-t-elle-aussi-peu-de-deces-277938


Maadadayo !

Et oui la Thaïlande semble en effet mieux gérer que nous !
Mon fils, ma belle-fille et les petites sont équipés de masques (même en taille enfantine), qu'ils ont ramenés de là-bas où justement ils en avaient acheté à cause de cette pollution due aux brûlis.

Hier j'ai trouvé du gel hydroalcoolique à la pharmacie, j'en suis restée sur le c l !

"La France est un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer"
Sylvain Tesson

Tout est dit...

TOUT est TOUJOURS prétexte à râler dans ce pays. Que c'est fatiguant !

Coups de fil...

Mon ami musicien me téléphone de Bangkok. Il vient de faire ses courses au centre commercial "Lotus". Une nouveauté : dorénavant, il y a une employée, bien entendu muni de toutes les protections, qui est chargée de vous mettre du gel hydro-alcoolique sur les mains et de vérifier si vous vous frottez bien les mains, entre les doigts, sans rien oublier, ensuite vous passez à la prise de température. Une petite réflexion basique peut nous amener à comprendre la pertinence de se bien laver les mains avant d'aller trifouiller dans tous les rayons d'un supermarché : en effet, une personne contaminée va toucher des emballages, des bouteilles, juste pour s'informer et tout remettre en place et vous, qui passez après, vous prenez le produit que cette personne a remis en place... bingo !

Lui aussi a reçu un coup de fil de son amie pharmacienne, en France. Elle lui a dit que jamais elle ne viendrait en Thaïlande parce que c'est un pays gouverné par les militaires, et c'est donc une dictature. Il lui a rétorqué qu'il n'avait pas besoin d'un "laissez-passer", d'une "autorisation de sortie" pour aller faire ses courses, qu'il jouissait d'une liberté qu'il n'aurait pas eu en France. Il préfère donc vivre dans "une dictature militaire", a-t-il ajouté, plutôt qu'en France, le seul pays au monde avec l'Italie, a avoir instauré cette honte de devoir fournir un document pour aller faire ses courses.

Est-il préférable de vivre dans un état policier?
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Ambassade de France à Bangkok.


Une dame m'a répondu rapidement et fournit quelques informations, conseils. Mon retour le 7 mai reste toutefois aléatoire en raison de la fermeture de l'espace aérien de Schengen. Le problème, c'est d'avoir suffisamment de passagers français pour que mon vol ne soit pas annulé et pour l'instant il ne l'est pas. Il semblerait, d'après elle, que les aérodromes du pays redeviendront opérationnels le 19 avril, ce serait déjà un bon signe. Ensuite, nous avons abordé la différence de morts du covid19 entre la Thailande qui compte environ 4 millions d'habitants de plus qu'en France, et notre pays. Elle est abyssale. Nous sommes tombés d'accord sur une des raisons : tout les gens sont masqués, même les enfants, et il y a du gel de partout, les gens ne se serrent pas la main et ils ne se font pas la bise. Au son de sa voix, je sentais bien qu'elle n'était pas mécontente d'être à Bangkok. On peut ajouter qu'ils ont fermé les écoles et les universités rapidement, ainsi que les lieux qui attirent la foule. Elle m'a fourni une information intéressante : si des français veulent envoyer des masques en France, ils peuvent être surs que leur colis sera ouvert car la Thailande ne veut pas tomber dans une pénurie de masques !!! Cela ne risque pas d'arriver car on en voit encore en vente, et même très "fashionista". On est bien d'accord, ils sont inefficaces contre le covid19 mais ils évitent qu'on se contamine les uns les autres !.


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16 avril

Hier, 16 avril, j'ai mangé dans un restaurant végétarien. Une volée de marches pour accéder à la salle où il y a très peu de tables, et généralement très peu de clients. Les fenêtres sont pouvues de grilles. J'ai l'impression de me retrouver dans un restaurant en Inde ! Il y avait une table déjà occupée par une employée : elle travaillait avec une machine à coudre. Que fabriquait-elle? Vous ne devinez pas ? Mais des masques, voyons !

Bon, faut dire aussi qu'il n'y a pas besoin de l'autorisation du gouvernement pour faire des masques !


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J'ai fais mes courses au Big C le plus près de chez moi, quatre kilomètres. Obligation de passer par une seule entrée. Je n'utilise pas les lavabos près de l'entrée, je préfère le flacon de gel. J'avais 36°7. et donc l'autorisation d'entrer. La préposée au pistolet thermique m'a collé un stick rouge sur mon tee-shirt.




Maadadayo !

J'ai une copine installee au vietnam depuis 6 mois. Elle me raconte depuis des semaines ses libertes et comment elle trouve que tout est bien gere depuis le debut. elle ne comprend pas pourquoi en Europe c'est devenu soudainement la fin du monde alors que chez elle la vie continue mais que des mesures ont ete prises des fin janvier. seulement il y a 2 semaines ils ont demande un confinement, mais elle trouve que tout est bien gere.

Il y a un mois, la copine d'un de ses collegues a eu des symptomes covid-19. Direction l'hopital ou elle et son copain ont immediatement ete testes et isoles et avant meme que les resultats (negatifs) ne tombent, ils avaient commence a tracer tous leurs contacts et donc ma copine attendait les resultats des tests de son collegue et de sa copine (sous quelques heures) et si c'etait positif ils auraient mis tous les contacts de la testee positif en quarantaine.

Ecoles fermees depuis fin janvier pour nouvel an chinois n'ont pas reouvert. Par exemple. "L'individu n'est rien, le groupe est tout". Tellement loin de notre culture occidentale!

Cet article qu'elle m'a fait parvenir conforte ses dires, avec des explications detaillees: https://www.causeur.fr/vietnam-coronavirus-confucius-jean-noel-poirier-175499?fbclid=IwAR1eZpP6geJPg77Ybn2ugrn50Vq19EMkTY_SqIHmToPbdxOVMT___RCdRDw

Lilie

EXIL

Exil, c'est le titre du dernier chapitre du livre de Wilfrid Thiesiger "Le désert des déserts" parce qu'il se voit obligé de quitter l'Arabie Saoudite et de rentrer en Angleterre. Ma situation actuelle me revoit à ce mot, sans pour autant être convaincu de sa pertinence. En effet, pour l'instant, je suis dans l'incapacité de quitter la Thaïlande mais peut être, je dis bien peut être, me sentirais-je en exil le jour où je débarquerais à Roissy, en France, dans un pays devenu un état policier qui ne dit son nom, en comparaison avec lequel où je me trouve, circulant sans autre contrôle que celui de ma température effectué par des employés de centre-commerciaux, et par des villageois, dans la campagne, qui contrôlent ceux qui passent chez eux - ce n'est pas systématique, c'est très aléatoire et toujours fait avec politesse et gentillesse, alors on s'y prête de bonne grâce

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Commerces.

Massages, coiffeurs, fermés. Pourtant, dans mon quartier, je me suis fait couper les cheveux et masser les pieds.

J'ai toujours vu cette petite maison, salon de coiffure pour dames et massage des pieds. L'autre jour, j'aperçu le panneau "open" sur la porte. Je m'approchai  je constatai qu'à l'intérieur il y avait une machine à café ! Je vis  une dame qui visionnait quelque chose sur sa tablette. Je frappai sur la vitre, elle se leva et m'ouvrit... le visage bien sur masqué, comme moi d'ailleurs car je le porte dès que je sors de l'hôtel. Je désignai sa machine à café, elle me fit  entrer, oui, elle pouvait me faire du café,  et je m'assis sur un des fauteuils en rotin, autour d'une table ronde, basse. Tandis qu'elle me préparait un "americano", je commençai à la questionner, mais elle me surprit tout de suite en m'avouant qu'elle m'avait souvent croisé au parc, le long de la rivière, où en fin d'après midi j'allais marcher pendant une quarantaine de minutes. Mince ! Je ne l'avais jamais remarqué ! Nous déplorâmes tous les deux la fermeture du parc, elle aussi elle s'y rendait pour faire sa marche quotidienne. Elle me servit un "americano" excellent, accompagné d'une petite pâtisserie fait maison, et une petite théière de thé. Petit à petit la conservation devint plus privé. Cette femme de 52 ans est un cas dans cette société thaïlandaise : elle vit seule, elle n'a pas d'enfants. Elle aime bien être tranquille, précisa-t-elle. Puisque l'ambiance conviviale s'installait entre nous, je lui demandai si elle pouvait me masser les pieds, une séance de réflexologie plantaire me ferait le plus grand bien. Elle refusa parce que c'était interdit actuellement, elle pourra sans doute après le 30 avril, à la fin de l'était d'urgence - enfin, tout le monde l'espère. Bon, me suis-je dis, je suis dans un salon de coiffure pour dames et je bois un "americano", c'est déjà pas mal. Je lui indiquai, à tout hasard, les deux fauteuils vieillots, installés devant de grands miroirs. C'est pour coiffer les dames, me dit-elle. Tentons le coup : vous pouvez me couper les cheveux, demandai-je. Oui, dit-elle. Grâce à elle  je ressorti l'esprit alerte, le moral au beau fixe, après avoir vécu une heure agréable, en bonne compagnie,  à l'abri de cette canicule qui perdure et en ne pensant plus à cette impression - pas sentiment - d'exil qui parfois me taraude un peu... à vrai dire, je me demande si je ne le suis pas partout où je me trouve?

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Maadadayo !

Commerces

Je crois que madame et monsieur Chian n'ont plus de clients dans leur guest-house. Il y a deux semaines, je suis allé mangé chez eux, madame m'a préparé un plat. Chian House désert, c'est triste, enfin pas pour moi. Je sais que madame connait la masseuse qui tient salon dans la rue qui mène au "Legend", le grand "resort" au bord de la rivière. Alors je lui ai demandé si je pouvais me faire masser. Non, non, c'est interdit dit-elle, jusqu'au 30 avril ! Pourtant, comme j'ai souvent eu l'occasion de passer devant, j'ai remarqué que le salon n'était pas vraiment fermé mais rien n'indiquait aussi qu'il était ouvert. Un soir, je suis une nouvelle fois passé devant après avoir tailler une bavette avec les Gentils (ils sont dans la même rue), la nuit était tombée, et il y avait de la lumière derrière la vitrine du salon. La masseuse se tenait sur le pas de la porte, je lui ai demandé si elle pouvait me faire un massage des pieds. A ma grande surprise, elle m'a répondu par l'affirmative. Et j'ai eu affaire à une personne remarquable, compétente : sans que je ne lui dise elle a trouvé les points sensibles sous la voûte plantaire, ces points qui indiquaient précisément les organes internes en souffrance.
Une heure après, j'ai regagné mon hôtel en pleine forme.

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22 avril

Depuis début avril, je ne mange chez les Gentils. Ils avaient trop peur de la police, et ne voulaient pas arranger leur salle pour respecter une distanciation sociale, et comme le "take away" m'insupporte je leur rendais visite pas souvent, rarement même, juste pour échanger quelques informations. Le 22 donc, j'ai pensé à eux, cela faisait longtemps que je ne les avais pas vus. Alors, j'y suis allé en soirée. Et toujours cette impression qu'ils se barricadent :  il n'y avait qu'un rideau métallique ouvert sur trois. Visiblement, ils ont été très contents de me revoir.  Après m'avoir informé sur les derniers chiffres du covid19 (aucun cas dorénavant à Chiang Rai),  monsieur me dit que je pouvais manger chez eux ce soir. J'ai sauté sur l'occasion ! Ils ont ouvert un autre rideau métallique, actionné un ventilateur... on reprenait nos habitudes !  J'ai commandé cette salade de "glass noodles", avec un peu de viande de porc comme de la chair à saucisse, des tomates, des herbes, et surtout de l'ail et de l'oignon frais, un plat idoine sous cette chaleur caniculaire - la nuit, la température reste au dessus de 25°. Ils m'ont à nouveau interrogé sur les restaurants et cafés où je consommais sur place,  je leur ai cité plusieurs, dont celui-ci qui ressemble à un container de camion. Cela fait combien d'années que je me promettais de l'essayer un jour, mais je ne faisais que passer devant !









On remarquera qu'il n'y a que deux chaises, décalées. Quand une table se libère, une employée vient nettoyer avec un désinfectant !

Tous les matins, il y a une réunion de quelques flics, ils s'assoient, discutent et consomment ; ce lieu agréable, sous les arbres, e risque pas d'être fermé pour non respect de la distanciation physique car, au fond, les gens n'ont pas besoin de recevoir des ordres, de subir des vexations, des humiliations, d'eux mêmes ils arrivent masqués, se lavent les mains avec les flacons à disposition - on peut dire que jamais j'en avais vu autant -, et une fois assis ils enlèvent leur masque.


Juste à côté, mince alors, cette maison qui date de 1917 est un aussi un café, plus galerie d'art !
Et je n'avais jamais fait attention à ce bâtiment, faut dire aussi que j'y passais rarement avant le covid 19, la moto c'était pour sortir de la ville et aller dans la campagne !










En fait, je trouve facilement des restaurants où l'on mange sur place. Par exemple, près de la "golden clocktower". A peine arrivé, il y a un employé qui vient prendre votre commande alors que vous ignorez le menu. Bon, moi aussi je portais un masque, il a vite compris qu'il avait affaire à un "farang" et m'a tendu un menu en anglais. Une fois assis, et mon bol de soupe au bœuf servi, j'ai cherché sur la table les baguettes et les cuillères - l'habitude, quoi. Le serveur m'a désigné la petite armoire sur le mur : tout est là ! C'est la première fois que je vois un tel emplacement... aussi original !






On a appris que l'état d'urgence est prolongé jusqu'au 31 mai, les Gentils n'en peuvent plus ! Mais je constate qu'en ville des restaurants préparent leur réouverture, les policiers, aujourd'hui 29 avril, recommence à réguler la circulation, comme auparavant pour la sortie des écoles, des employés, et autres,  c'est à dire entre 16h et 18h où cette ville moyenne devient ahurissante avec ses embouteillages.

Etat d'urgence, couvre-feu de 22h à 4h, tout cela ne m'a jamais gêné et, à vrai dire, je me sens plus libre que si j'étais en France !

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Maadadayo !

Il y a un moment que nous n'avons pas eu de nouvelles de Geob

Est-il toujours en Thaïlande ? est-il rentré à Paris ? est-il en bonne santé ?

Geob, si tu passes par ici, donne des nouvelles

Effectivement Fabizan, je me disais la meme chose.

Peut-etre coince sans connexion internet tout simplement.

Lilie

Etat d'urgence jusqu'au 31 mai, donc, frontières fermées ?

Ou coincé entre un aéroport et une ambassade... en geôle pour ne plus avoir de permis de séjour valable...

Geob, 29 mars a écrit:...Et dix minutes plus tard, je sors avec un permis de séjours jusqu'au 10 mai 2020...

La veille, j'avais téléphoné au Bangkok Office de Qatar pour changer ma date de retour. (...) Quand voulez vous partir ? (...) j'ai dis j'aimerais pour le 7 mai. Pas de problèmes, m'a-elle répondu...

Bonsoir, pour tous ceux qui s'inquiètent pour Geob, soyez rassurés il est bien rentré à Paris depuis le 8 mai et il va bien.
Il a seulement des problèmes d'accès à Internet et ne peut, pour le moment, vous donner de ses nouvelles.
Il remercie de vous inquiéter pour lui et vous envoie le bonjour.
Amitiés à tous les amoureux de la Thaïlande.

Daniel

Et bien merci beaucoup Ban Narai pour ces nouvelles toutes fraîches

Merci Ban Narai.
Et bien la bienvenue en France à notre Geob.

Merci Ban Narai.

Et welcome back a Geob.

Lilie

Merci des nouvelles Ben Narai!!

Je confirme, il est bien rentré et de super bonne humeur non seulement pas d'Internet à cause d'un bug mais encore pire : les jardins du Luxembourg (et tous les autres) sont fermés

Dolma a écrit:non seulement pas d'Internet à cause d'un bug mais encore pire : les jardins du Luxembourg (et tous les autres) sont fermés

Il doit regretter d'être rentré.

Bizarre, j'ai modifié mon message et la modif n'apparait pas !

Bref... C'est comme l'impossibilité de me connecter depuis mon smartphone, ça m'énerve

Oui il doit regretter la Thailande ces jours-ci !!

Skyrgamur a écrit:

Dolma a écrit:non seulement pas d'Internet à cause d'un bug mais encore pire : les jardins du Luxembourg (et tous les autres) sont fermés

Il doit regretter d'être rentré.

+ 1 !

Ah! Merci Dolma pour ces nouvelles geobesques "humeur du jour"!

Lilie

Félicitations pour l'ambassade de France à Bangkok

Pour ma part, j'ai toujours des nouvelles de la Thaïlande. Le Maestro Fabrice à Bangkok, et Lydie la peintre à Chiang Raï me les fournissent. Ainsi j'ai appris qu'ils ont été averti par l'ambassade de France de l'arrivée de vaccins Janssen pour les expatriés. Quelques jours plus-tard, ils ont reçu leur dose unique. Ca n'a pas trainé ! En plus, ils ont eu droit à ce badge. Quand les thaïlandais voient un étranger se balader avec, ça les rassure ! Donc, bravo à l'ambassade pour avoir été aussi efficace ! J'ai demandé au Maestro, s'il pouvait me dégoter un badge, je le porterais volontiers à Paris rien que pour dire merde à tous ces anti-vax à court d'arguments, c'est pourquoi ils ont ramassé plein de points Godwin !

Les cafés

      Et dire que la Thaïlande était un modèle de lutte contre la covid... il y a quelques mois seulement ! Maintenant, le variant Delta plonge ce pays dans une situation dramatique sur le plan sanitaire - peu de vaccinés, peu de doses - et sur le plan économique - pas de "quoiqu'il en coûte". Leur monnaie flirte avec les 40 baths pour un euro,  ce qui n'était pas arrivé depuis 2018. La misère s'établit dans les campagnes, les villages, espérons pour eux que la solidarité familiale traditionnelle perdure malgré cette pandémie catastrophique. Mais, comme dans la plupart des pays, il en résulte que les riches deviennent plus riches et les pauvres encore plus pauvres, avec au milieu une classe moyenne endettée jusqu'au cou. A court terme, les perspectives purement égoïstes sont sombres : l'hiver prochain en Thaïlande est bien compromis ! "Partir avant qu'on meure..." chante Julien Clerc, la course contre la montre est engagée !

Ces derniers jours, en visionnant mes photos, je repense à ces cafés dans la campagne, en dehors de Chiang Rai. Lieux confortables, au calme, tenus par des thaïlandais vraiment affables, et même généreux. Des lieux où vous pouvez rester des heures sans que l'on vous suggère de prendre une autre consommation, et il m'est souvent arrivé d'y faire la sieste. J'ai déjà présenté pas mal de cafés, comme "Secret Garden" par exemple, mais il y en a deux dont je n'ai encore dit mot. Ce sont les découvertes de 2019/2020.

Tout d'abord celui tenu par une famille aisée, très unie et très accueillante, un couple assez jeune avec deux filles.  A 7 klm de Chiang Rai, en direction de Wiang Chai (vers l'est), on quitte la route pour prendre un chemin bétonné sur la gauche, un chemin qui conduit vers des rizières. Au bout de cinq cents mètres, on arrive devant un grand jardin où il y a quatre maisons en bois. La première sur la droite, c'est la maison des parents, en dessous il y a le café.






Sur la gauche, un grand bâtiment qui sert de salle d'exposition pour une des filles, artiste peintre, créatrice de bijoux, décoratrice.






La sœur tient le café mais elle aime bien créer aussi et la mère, petite femme énergique et charmante, s'occupe du reste... sauf que les tableaux -pas folichons tout de même- accroché sur les murs du café sont d'elle, donc, tout le monde est plus ou moins artiste dans cette famille !


(la soeur cadette, qui s'occupe du café, et la mère qui, tant qu'elle en avait, nous ne laissait pas partir sans un sac en plastique remplit de tomates cerises oh combien délicieuses !)

Et le père, homme discret qui respire la gentillesse, la première fois qu'on l'a vu, il travaillait sur une structure métallique pour sa fille artiste peintre qui avait imaginé un éléphant en carton pate et tissu patchwork en vue d'une exposition à Bangkok



Tout à coup je me dis que j'aie dû en parler quelque part, mais je ne me souviens plus où


Maadadayo...

Je ne me souviens pas avoir déjà lu quelque chose sur cette sympathique famille Geob

Cette pandémie se révèle terrible pour bien des pays, et dire que les français se plaignent